Saviez-vous qu’il existait un courant artistique pour les œuvres de type « Euh, t’as fumé la moquette ? » ? Enfin, quasi presque…
Vous ne le saviez peut-être pas mais il existe un mouvement de contre-culture nommé Psychédélisme né dans les années 1960 et fortement lié à la prise de psychotropes. Et bien, nous avons décidé de ne pas du tout nous intéresser à ce courant mais de choisir nous-mêmes 10 œuvres qui nous semblent tellement folles qu’elles auraient pu être réalisées sous stupéfiants.
Hallucinogènes, éther ou moquette, nous ne savons pas ce qu’avaient fumé ces artistes mais vu le résultat, ça devait être de la bonne… Bon, aussi surprenant que cela puisse paraitre, il est probable qu’en réalité ils aient eu pleine possession de leurs moyens. Cela fait partie des charmes de l’Art…
En effet, nous avons tous déjà fait face à une œuvre en nous demandant ce qui avait bien pu passer par la tête de l’artiste. Nous avons donc sélectionné nos œuvres d’art étranges préférées.
Découvrez notre sélection du top 10 des œuvres les plus WTF, comme diraient les jeunes, ou hurluberlues pour les moins jeunes :
Tricot vaginal de Casey Jenkins
Si vous trouvez que le tricot est une activité ennuyeuse, c’était sans compter sur l’artiste activiste Casey Jenkins. Dans cette performance de 28 jours, elle insère chaque matin une pelote de laine dans son vagin pour la tricoter. Le résultat ? Des images hallucinantes dignes d’un trip sous acide…
Messe pour un corps de Michel Journiac
Assister à une fausse messe pendant laquelle un artiste déguisé en pasteur vous distribue des hosties faites de boudin cuisiné avec son sang, même les meilleurs champignons hallucinogènes ne vous auraient pas inspiré une telle expérience…
Le Jardin des délices de Jérôme Bosch
Il n’y a pas que dans l’Art contemporain que les artistes semblent avoir fumé la moquette. Dans sa représentation de l’enfer, Bosch imagine des scènes complètement folles comme un musicien portant une flûte géante sur son dos et une moins géante dans le postérieur, un homme dévoré par un oiseau expulsant des corbeaux de ses fesses ou un autre en plein ébat contre son gré avec un cochon déguisé en nonne.
L’expo « Vide » de Yves Klein
On ne sait pas si Klein avait trop fumé pour se souvenir qu’il était censé créer des œuvres pour une exposition ou s’il a eu l’idée d’exposer du rien en étant sous acide… Sous stupéfiants ou non, toujours est-il qu’une exposition complètement vide, c’était plutôt osé.
La salade de Giovanni Anselmo
Un peu d’herbe ne ferait pas de mal pour comprendre le sens mystique de cette œuvre Sans titre qui peut sembler un peu triviale. Il faut comprendre qu’avec le temps, la salade va flétrir et que l’œuvre tombera. C’est donc sur la salade que repose l’œuvre et non sur le granit.
The Comedian de Maurizio Cattelan
Cette banane qui a fait scandale est un exemple d’œuvre Ready-made, faite avec des éléments sur lesquels l’artiste intervient très peu. On ne sait pas si c’est l’artiste qui a trop fumé ou l’acheteur qui l’a payée 120 000 dollars qui a trop fumé…
Les monstres de Patricia Piccinini
Avec ses drôles de créatures, on soupçonne l’artiste australienne d’avoir fait un bad trip et de vouloir nous le partager. Sympa…
Vénus de Milo aux tiroirs de Dali
Quelle personne saine d’esprit irait visiter le Louvre pour admirer la sculpture maîtresse de la Vénus de Milo et se dirait « Tiens, si j’y ajoutais des tiroirs… » ? En même temps, toutes les œuvres de Dali et des adeptes du Surréalisme semblent plus ou moins issues d’un trip sous champi…
God Hungry de Subodh Gupta
On peut légitimement se demander ce qui est passé par la tête de cet artiste pour qu’il crée une véritable cascade de casseroles. Et même trois cascades… C’est pourtant une référence très sérieuse au tsunami de 2004 qui n’a aucun lien avec les opiacés. Pour en savoir plus sur cette œuvre faite de marmites, découvrez notre article sur l’expo à l’église Sainte Marie-Madeleine.
Dans la peau de l’Ours d’Abraham Poincheval
Selon nous, il faut soit être fou, soit complètement défoncé pour décider de s’installer pendant 13 jours dans la peau d’un ours naturalisé au Musée de la Chasse. Avec un garde-manger dans les pattes arrière, la poubelle et les excréments dans les pattes avant et un jerrican d’eau dans la tête, l’artiste semble pourtant avoir pensé à tout à tête reposée.
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Monstres de Patricia Piccinini - tous droits réservés
Tricot vaginal de Casey Jenkins - Image credit: SBS2Australia - tous droits réservés
Messe pour un corps de Michel Journiac - Adagp, Paris - Crédit photographique : Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP - tous droits réservés
Le Jardin des délices de Jérôme Bosch - tous droits réservés
L’expo « Vide » de Yves Klein - tous droits réservés
Sans titre, (granit, laitue, fil de cuivre) de Giovanni Anselmo - Giovanni Anselmo - Photo credits : Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP - tous droits réservés
The Comedian de Maurizio Cattelan - Perrotin/MC - tous droits réservés
Monstres de Patricia Piccinini - tous droits réservés
Vénus de Milo aux tiroirs de Dali - Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, VEGAP, Figueres, 2019 - 2018. The Art Institute of Chicago / Art Resource, NY/ Scala, Florence - tous droits réservés
God Hungry de Subodh Gupta - Photo by Roger(S) - tous droits réservés
Dans la peau de l’Ours d’Abraham Poincheval - POINCHEVAL - SOPHIE LLOYD - tous droits réservés
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