Saviez-vous que les Français avaient une légère tendance à se mélanger les pinceaux entre victoire et défaite ?
Dans le domaine sportif, il n’est pas rare d’utiliser des mots tels que « raclée », « correction » voire « bran… ». Bon, on préfère s’arrêter là. Autant de termes fleuris qui signifient « subir une lourde défaite » ou vivre « une véritable déroute ». Si ces termes sont les plus usités, il existe pourtant des alternatives qui vous permettront de briller en société. Prenons un exemple.
Si vous êtes invité à un diner mondain avec des footballeurs, c’est rare mais ça existe, vous pouvez tout à fait remplacer la phrase « Dis donc Kyky, c’est grave dommage que t’as pas été là lors de la Remontada » par celle-ci qui nous parait mieux adaptée « Réellement Kylian, c’est contrariant que tu n’aies pas été à Barcelone en 2017, c’était vraiment la bérézina ».
Si vous voulez achever votre adversaire, vous pouvez lui donner l’origine de cette expression qui signifie subir une déroute. Elle fait référence à la bataille de la Bérézina que livre la grande armée de Napoléon en 1812 tout près du fleuve Bérézina. Bizarrement, c’est l’armée française qui gagne. Le problème c’est que la Grande Armée n’est plus si grande. Il ne reste que 50 000 hommes des plus de 600 000 qui se sont engagés en Russie au début de la campagne. Elle a été décimée par le froid, les maladies et surtout le manque de vivres. La Bérézina marque la fin de la retraite de Russie. Quelques semaines plus tard, il ne reste quasi plus rien de l’armée française malgré cette ultime victoire.
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