Dans les années 1910, une nouvelle forme d’art apparaît, l’Art abstrait. Il s’agit de toiles de style « J’aurais pu le faire », ou « C’est quoi ces gribouillis », composées de tâches, de points et de traits, qui ne représentent rien de reconnaissable.
Ce nouveau mouvement fait de nombreux adeptes, dont Miró (1893-1983), un artiste d’origine espagnole. L’une de ses œuvres les plus célèbres est son triptyque Bleu I, Bleu II, Bleu III, exposé au Centre Pompidou à Paris.
Ces toiles immenses sont presque couvertes de bleu, cohérent, à l’exception de quelques points noirs et de traits rouges.
Si l’ensemble pourrait sembler simpliste, en réalité, ces œuvres ont demandé beaucoup de travail. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, Miró ne se contente pas de faire des gribouillis au hasard sur ses toiles.
Pour ce triptyque, il lui a fallu près de 10 mois de réflexion avant de passer à l’action. L’artiste déclara : « J’ai mis beaucoup de temps à les faire. Pas à les peindre, mais à les méditer. Il m’a fallu un énorme effort, une très grande tension intérieure, pour arriver à un dépouillement voulu. » 🤔🤔🤔
Bon, il n’empêche qu’il n’est pas simple de donner du sens à une toile toute bleue… Ce que l’on peut vous dire c’est que Miró y voyait l’éloquence du silence. On vous laisse méditer là-dessus… 😬
Comentarios