Découvrez une exposition hors du commun consacrée aux différentes nuances du regard, celui qui l’on porte sur nous-même ou encore celui que l’on porte sur le monde…
Du 17 février au 5 juin 2022
Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de découvrir une exposition organisée par une novice en la matière. En effet, comme vous le savez peut-être, derrière une exposition il y a toujours un(e) ou plusieurs commissaire(s) d’exposition qui choisit les œuvres exposées et la façon de les présenter. En général, il s’agit de chercheurs experts du sujet choisi, ou de spécialistes attachés à la collection du musée en question.
Bon, c’est plutôt logique de confier une expo sur Rodin à l’expert en sculptures de Rodin, ou une expo sur les pièces à l’effigie de Napoléon à l’expert en monnaie ancienne. Pour autant, la Maison Victor Hugo a décidé de changer les règles en confiant les clés à une personne totalement externe au milieu de l’art.
Pour cette exposition sur les « Regards », Lucienne Forest a eu carte blanche pour sélectionner les œuvres qui l’inspirait parmi les collections des Musées de la Ville de Paris. C’est donc un regard neuf et amateur qui s’est posé sur ces œuvres et qui nous les restitue avec une simplicité rafraichissante. Enfin quelqu’un qui parle le même langage que nous…
Parmi les œuvres exposées, on retrouve de grands noms tels que Rembrandt, Arroyo, Bourdelle, Zadkine ou encore Redon. Mais aussi des artistes moins connus tels que Feyt. Le tout dans une mise en scène très originale comme dans la salle voyeurisme où l’on observe les œuvres par des trous dans le mur ou un coin de porte ouverte.
Les mauvaises langues se demandent sûrement qui peut bien être cette Lucienne et pourquoi elle a été choisie si elle n’y connait rien. Nous devons avouer qu’il y a un secret concernant cette « dame » que le musée nous a demandé de ne pas révéler. Nous vous dirons simplement que vous en saurez plus à la fin de l’exposition…
Le truc en plus
Ne manquez pas les médaillons dans la première salle de l’exposition. L’œil, enfin le regard, était alors considéré comme la partie la plus intime de soi. Cet œil peint était donc offert à un amant pour lui rappeler que la personne aimée n’était pas bien loin. « Loin des yeux, loin du cœur », il n’en était pas question…
Maison Victor Hugo
6 place des Vosges, 75004 Paris
Entrée libre
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermé le lundi