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Rafaël Padilla, Chocolat

1865/68-1917


Son job

Amuseur des foules


Sa bobine

Sans nez rouge, étonnamment


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Sa bio flash

Né à Cuba sous le nom de Rafaël Padilla, vous le connaissez peut-être sous le nom de Clown Chocolat. Et peut-être sous les traits de l’acteur Omar Sy qui a joué son rôle dans le film éponyme.


Issu d’une famille d’esclaves, il est confié à une Cubaine âgée lorsque ses parents s’évadent d’une plantation. Celle-ci le vend alors pour 18 onces, l’équivalent de 4 mois de salaire. Devenu garçon de ferme, il suit sa maîtresse espagnole au Pays Basque où des paysans tentent de le blanchir en le lavant avec une brosse à chevaux alors qu’il n’a que 14 ans. Vous l’aurez compris, l’enfance de Rafaël n’est pas de tout repos…


Après l’abolition de l’esclavage en Espagne en 1880, il propose au clown blanc Tony Grice de devenir son assistant. Impressionné par sa force physique et ses talents de danseur, celui-ci en fait finalement son partenaire. Chocolat est né.


Il se fait remarquer comme cascadeur avant d’obtenir son numéro individuel en 1888. En 1895, son directeur de cirque le met en duo avec George Foottit. Leur association comique tiendra pendant une quinzaine d’années, reposant sur l’affrontement entre un clown blanc autoritaire et un Auguste noir souffre-douleur. Ce duo s’inspire des stéréotypes racistes de l’époque avec un homme noir niais et puéril qui reçoit des claques. C’est de ces sketchs que vient l’expression « Je suis chocolat », signifiant « je me suis fait berner ».


Après leur séparation, les deux clowns poursuivent chacun une carrière solo sans grand succès et Chocolat sombre dans l’alcoolisme et la dépression suite au décès de sa fille de 19 ans. Il finit sa vie dans la misère et meurt en tournée à Bordeaux dans le petit hôtel particulier du 43 rue Saint-Seurin. Il sera inhumé en pleine terre dans le carré des indigents du cimetière protestant de Bordeaux.


Son style

Tristement drôle à l’époque



Pour en savoir plus sur l'histoire de l'esclavage, rdv au Musée d'Aquitaine...





Article réalisé en partenariat avec la ville de Bordeaux


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