Saviez-vous que ce terme porte bel et bien chance ? Enfin pour les acteurs...
La culture française présente quelques croyances difficiles à comprendre. Prenons un exemple.
Vous vous promenez avec un ou une amie dans la rue. Tout concentré que vous êtes sur la conversation, vous ne voyez pas le petit cadeau laissé par un de nos amis les chiens sur le trottoir. C’est bien simple, pour peu qu’il s’agisse d’un labrador, vous en avez partout jusque dans vos chaussettes. Et là, votre ami vous dit « Tu as de la chance ça porte bonheur ». Et d’un coup, celui-ci passe dans la catégorie des amis que vous n’aimez pas.
On pourrait lui en tenir rigueur mais si l’on creuse un peu, on s’aperçoit que ce porte bonheur a voix au chapitre dans d’autres circonstances. En effet, lors d’un examen ou d’un évènement à enjeu, de nombreux français encouragent leurs congénères avec un « Je te dis merde » qui pourrait passer pour disgracieux.
L’origine de cette croyance tenace, c’est le cas de le dire provient du monde du Théâtre. Avant les représentations, les acteurs et les responsables de théâtre estimaient le remplissage de la salle au nombre de calèches qui déposaient les spectateurs. Plus elles étaient nombreuses, plus le succès était garanti.
Il convient maintenant de rappeler que les calèches n’étaient pas « zéro émissions » comme le sont les voitures électriques aujourd’hui. En effet, les chevaux avaient tendance à laisser leur crottin partout. Plus il y avait de crottin, plus il y avait de calèches et donc de spectateurs…
Bon, pour ceux qui ne suivent pas disons-le tout net, plus il y avait de merde, plus la pièce était populaire. D’où l’association de cette matière à la chance…
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