Du 21 octobre 2020 au 22 février 2021
Saviez-vous que les miroirs dans les toiles de Matisse ne reflétaient jamais le reste de l'oeuvre ? A vous de trouver toutes les différences maintenant...
Matisse fête ses 150 ans en grandes pompes au Centre Pompidou. Enfin, pour être exact ses 150 ans, il aurait dû les célébrer l’an dernier, mais on ne va pas chipoter. Après tout, au-delà du centenaire, ça ne s’improvise pas si facilement que ça un anniversaire…
Alors, les fins connaisseurs nous diront que Matisse on le connait déjà bien, et notamment en ces lieux. Mais avec près de 230 œuvres exposées, dont une centaine issue des collections du Centre Pompidou, même les experts trouvent des choses à (re)découvrir sur cet artiste.
Notamment L’intérieur aux aubergines qui est d’ailleurs la seule toile à avoir sa propre salle en solo. On voit déjà venir les plus numériques d’entre vous pour qui l’aubergine, en smiley, a un sens tout particulier, mais ce n’est pas l’érotisme potentiel de la toile qui nous intéresse ici.
Si cette toile est particulièrement intéressante, c’est qu’elle fait partie d’une série intitulée « Intérieurs symphoniques ». Et cette œuvre en particulier montre l’importance du décoratif pour le peintre. Les motifs sont tellement présents qu’ils brouillent la perspective. On en oublierait presque de s’intéresser au reflet totalement irréaliste des aubergines dans le miroir.
Matisse avait lui-même pris conscience de l’importance de cette œuvre et l’avait rachetée pour en faire don au Musée de Grenoble, d’où elle ne sort que très rarement. Une salle à ne surtout pas rater lors de votre visite, qui vous donnera aussi l’occasion de vous exercer au jeu des sept différences…
Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Entrée 14€ - tarif réduit 11€
Du mercredi au lundi de 11h à 21h
Le jeudi jusqu'à 23h
Fermé le mardi
La culture sur le terrain : L'expo en extraits vidéos
Puisque l'on ne peut plus se déplacer, autant découvrir les expos depuis notre canapé...
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Vues de l'exposition Matisse, comme un roman au Centre Pompidou - by Roger(S)