Saviez-vous que si aujourd'hui on peut trouver original un marché artisanal français ou encore un marché 100% bio, c'est du pipi de chat à coté des marchés que l'on pouvait trouver avant ? Jugez plutôt...
Les Parisiens d’aujourd’hui aiment faire leur marché le week-end pour trouver de bons produits. Un des sports préférés des locaux est d’ailleurs de chercher la pépite, le petit producteur qui propose des produits incroyables que les autres n’ont pas… C’est très important pour pouvoir briller lors des diners en société.
Quoi qu’il en soit, malgré tous leurs efforts, ils ne pourront jamais égaler les Parisiens du XIXème siècle qui avaient eux leurs petits producteurs attitrés de crapauds ou de mégots. Et oui…
Pas certain que le label « Agriculture Biologique » leur ait été décerné mais question originalité, ça se pose là…
Le marché aux crapauds
Le marché aux crapauds se tenait une fois par semaine, comme les marchés classiques. Bon, on peut malgré tout se demander à quoi servaient les crapauds… Déjà, il faut savoir que les bords de Seine regorgeaient de crapauds. Ils étaient capturés et triés. Les clients du marché aux crapauds étaient des agriculteurs et des maraîchers des environs qui achetaient ces charmants (ou pas) petits batraciens pour se débarrasser des nuisibles dans leurs champs.
Le marché aux mégots
Aujourd’hui, jeter un mégot dans la rue est passible d’une amende. Cela n’aurait pas fait les affaires des ramasseurs de mégots qui étaient nombreux à Paris au siècle dernier. Il ne s’agissait pas d’employés de la mairie, payés pour nettoyer les rues, mais bel et bien d’un des petits métiers misérables de la capitale. Les mégots étaient ramassés et revendus afin d’en récupérer le tabac non consumé et pouvoir refaire des cigarettes ou remplir des pipes. Une autre époque...
Aujourd'hui, il ne reste rien de cette époque. Il est néanmoins intéressant de se rendre sur place pour s'imprégner de l'atmosphère des lieux. Ou pas.