Saviez-vous que la Maison européenne de la photographie faisait une déclaration d’amour à l’amour ?
Du 30 mars au 21 août 2022
Pour les moins bilingues d’entre nous, rappelons que « Love songs » signifie « Chansons d’amour ». Cette exposition nous parle donc d’amour, logique. Que les antiromantiques se rassurent, il ne s’agit pas d’un étalage larmoyant de sentiments. Ou presque…
L’exposition est née pour faire face à la noirceur répandue par l’épidémie de Covid. Comme une compilation à l’ancienne qu’on offrirait à son amoureux, la MEP (Maison Européenne de la Photographie) nous offre une sélection des plus belles photos amoureuses de sa collection.
A travers 14 séries de photographies, l’exposition nous livre différentes visions de l’intimité et de l’amour. D’ailleurs, en parlant d’intimité, nous suggérons de ne pas emmener d’enfants dans cette exposition. Certaines photographies de couple en plein ébat ou de sexe en érection pourrait choquer la jeune génération. Ce n’est qu’une suggestion…
Rassurez-vous, la sexualité ne représente qu’une part de l’exposition. Des premiers jours insouciants d’une relation à la douloureuse séparation en passant par la passion d’une lune de miel, toutes les phases de l’amour sont représentées. L’expo s’appelle « Love songs », pas « Sex songs »…
Les mauvaises langues pourraient d’ailleurs dire que l’aspect « chanson » du titre de l’expo semble un peu manquer. En réalité, si vous programmez votre visite un jeudi soir, entre 18h30 et 22h ou un dimanche entre 10h et 20h, vous pourrez profiter d’une visite sonore. En effet, la MEP s’est associée à Orosound pour proposer des prêts de casques diffusant une playlist adaptée lors de votre visite.
Là les mauvaises langues nous répondront qu’elles ne sont libres aucun jeudi ou dimanche sur les 4 mois à venir. Quel emploi du temps de ministre… Qu’elles se rassurent, la playlist est également disponible sur des plateformes comme Spotify ou Deezer et accessible via un QR code dans l’exposition.
Le truc en plus :
Ne manquez pas les œuvres du photographe Araki. Si celui-ci est plus connu pour ses photographies de fleurs hyper sexualisées ou de femmes ligotées, il a également passé beaucoup de temps à photographier sa femme. En parlant de cette série, l’artiste a dit avoir cherché à capturer l’image de l’amour et n’y être jamais parvenu. Un échec qui rend plutôt bien, il faut le dire…
Maison européenne de la photographie
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Entrée : 10€ - tarif réduit : 6€
Du mercredi au vendredi de 11h à 20h et le week-end de 10h à 20h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
Fermé le lundi et le mardi
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