Quand on fait une boulette, on peut bien sûr prendre ses responsabilités et s’excuser, mais on peut aussi tenter de se justifier en expliquant que c’est notre inconscient qui nous a forcé la main.
Et pour ça, on peut dire merci à Sigmund Freud (1856-1939) qui a développé l’idée d’un inconscient influençant nos actions.
On peut aussi remercier le neurologue français Jean-Martin Charcot (1825-1893) qui le premier explique que l’hystérie n’est pas une maladie liée à l’utérus des femmes comme on le croyait à l’époque, mais à un trouble psychique.
Freud s’inspire de ses travaux et relie les comportements hystériques à des pulsions sexuelles non canalisées. Il affirme alors que l’inconscient est un réservoir de pensées, de sentiments et de souvenirs refoulés qui influencent le comportement humain de manière inconsciente sous forme de pulsions.
Il propose alors une thérapie par la parole, une nouvelle forme de traitement des névroses. La psychanalyse était née.