
Roger(S) : Salut Gustave, merci de prendre le temps de répondre à nos questions. Tu veux bien te présenter stp ?
Gustave : Bien sûr, je suis Gustave Caillebotte. Je suis connu, ou pas, comme l’un des peintres ayant marqué l’Impressionnisme.
Roger(S) : Ah oui, ça nous dit quelque chose ça.
Gustave : Et oui, c’est l’un des courants artistiques les plus importants de l’Histoire de l’Art. En laissant apparaitre nos coups de pinceaux, nous avons cassé les codes de l’Art classique.
Roger(S) : Pas mal, mais alors tu es une vraie star…
Gustave : Franchement, je n’étais pas aussi célèbre que mes autres amis impressionnistes. J’avais un style plus réaliste, ce qui ne collait pas tout à fait avec l’impressionnisme pur. Par contre, j’étais connu comme mécène : j’ai acheté et soutenu financièrement beaucoup de mes amis artistes. Je les ai aidés à se faire un nom…
Roger(S) : Ah mais tu étais riche alors ?
Gustave : C’est vrai que je n’avais pas à me plaindre… Mon père a fait fortune dans le textile et possédait plusieurs propriétés dont mes deux frères et moi avons hérité. Je n’ai donc pas eu à vivre de mon art, et j’ai pu aider les copains en leur achetant des toiles avant qu’ils ne soient reconnus par le grand public…
Roger(S) : Mais tu avais beaucoup de VIP dans ton entourage ?
Gustave : Je passais beaucoup de temps avec Monet, Renoir, Degas, Sisley… On se comprenait et on partageait cette envie de peindre la vie moderne sous un autre angle.
Roger(S) : Mais d’ailleurs, qu’est-ce qui t’as donné envie de te lancer dans la peinture ?
Gustave : À vrai dire, je ne pensais pas devenir peintre au départ. J’ai d’abord étudié le droit, mais quand j’ai été mobilisé à la défense de Paris 1870 ça m’a fait reconsidérer les choses… Après ça, je me suis lancé dans la peinture, presque naturellement en entrant dans aux Beaux-Arts de Paris.
Roger(S) : Ah, mais tu es Parisien ?
Gustave : Et pas qu’un peu… Je suis né à Paris et j’ai grandi vers la rue de Miromesnil. D’ailleurs, on retrouve Paris dans la plupart de mes toiles. Mais c’est à Yerres, dans notre maison de famille, que j’ai vraiment commencé à m’essayer à la peinture. Aujourd’hui encore, vous pouvez visiter cette maison qui a été rebaptisée la Propriété Caillebotte.
Roger(S) : Et c’est là-bas qu’on peut te retrouver ?
Gustave : Ah non, après ma mort d’une attaque cérébrale à seulement 45 ans, j’ai été enterré au Père Lachaise à Paris.