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L'interview de George Sand, la croqueuse de musicien

Saviez-vous qu'il existe un point commun entre Musset et Chopin ? Il font tout les deux partie de la liste des amants de George Sand.

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Avec cet air un peu blasé, nous n'avions pas imaginé une telle boute en train... - DR

Roger(S) : Salut George ! Présente-toi un peu veux-tu.

George : Bonjour, je suis Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, pour les intimes, enfin pour les moins pressés. Mais on m'appelle en général George Sand. Je suis, encore une fois accrochez-vous, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste. 

Roger(S) : Ah oui, ça en fait des noms et des titres. Eh bien quelle carrière ! Tu faisais tout ça depuis Paris ou la province ? 

George : Ah quelle question, bien-sûr, je suis née à Paris en 1804 et j’y ai passé une grande partie de ma vie. J’adore cette ville. 

Roger(S) : Ah super, une parisienne. Que faisais-tu à Paris ? Où est-ce que tu aimais traîner ? 

George : Ah… Paris, j’y ai vraiment vécu une vie mouvementée. Ce qui implique une flopée de souvenirs et de lieux. Je suis née rue Meslay, dans le quartier du Temple. Apparemment j’y ai une plaque commémorative. La classe. J’ai ensuite vécu dans le 9e arrondissement, rue de la Grange-Batelière. J’y ai des souvenirs particulièrement doux avec ma mère. En parlant de ma mère, nous passions aussi beaucoup de temps dans le quartier Chaillot. 

J’ai rencontré l’amour au restaurant Lointier, par exemple, au 104 de la rue Richelieu… puis je me suis installée avec lui dans le 6e arrondissement. 


J’ai plus de 70 romans à mon actif

Roger(S) : Ah, les amoures, ça nous intéresse. Tu nous en dis plus ?

George : Ah, vous êtes curieux ! Eh bien, mon premier amour hors mariage fût Jules Sandeau que j’ai rencontré en 1830. D’ailleurs, mon pseudo « Sand » vient de l’abréviation de « Sandeau ». Trois ans plus tard, je rencontre Alfred de Musset, notre liaison aura duré deux ans. Puis, un an plus tard, je tombe dans les bras de Pietro Pagello. En 1835 je rencontre Michel de Bourges, en 1838 Fréderic Chopin et enfin Alexandre Manceau en 1850. Dis donc, en les énumérant comme ça, c’est vrai que je me suis bien amusée… 

Roger(S) :  Eh bien, plutôt turbulente cette vie amoureuse, surtout pour l'époque. C'était ton côté bad girl ? 

George : C’est drôle que vous posiez la question. Lorsque je suis entrée au couvent à l’âge de 13-14 ans j’avais déjà l’esprit rebelle. Enfin, vous n’êtes pas sans savoir que j’incarne plus ou moins l’anticonformisme de l’époque. En plus de mes amants par-ci par-là, je m’habillais comme un homme. Et oui, à l’époque porter un pantalon c’était politique… En gros, j’étais contre toute forme de préjugé. Donc oui, assez turbulente, aux yeux de la société en tout cas. 

Roger(S) : Et entre deux idylles, tu bossais principalement comme romancière, c'est ça ? 

George : Oui, écrivaine et pas qu’un peu ! J’ai plus de 70 romans à mon actif et 50 volumes d’œuvres incluant des pièces de théâtre, des textes politiques, des nouvelles etc. J’ai publié mon premier livre, Indiana, à l’âge de 28 ans. Je n’ai pas cessé depuis. Evidemment j'ai fait tout ça sous le pseudo de George Sand histoire de ne pas choquer l'opinion publique... Financièrement parlant, j’ai eu la chance d’être une des premières femmes de mon époque à avoir pu vivre de ma plume en France.

Roger(S) : As-tu des fiertés en particulier dans ta vie ou parmi tout ce que tu as créé ?  

George : Une de mes plus grandes fiertés serait d’avoir été un modèle de résistance aux préjugés sociétaux et conformistes. Ce combat me tenait à cœur et le fait d’avoir été reconnue me rend très fière, oui. Mes livres La Mare au diable, François le Champi et La Petite Fadette me rendent fière de leur succès, tant ils me représentent et font écho à ma vie. Une vie à 100 à l’heure, remplie d’écrits, d’hommes et d’insolence, avant qu’elle ne s’achève le 8 juin 1876. 


Roger(S) : Et bien, merci George pour tout ce que tu as accompli pour le féminisme et aussi pour ce super échange.




Vous découvrirez que l'auteure a déménagé à de nombreuses reprises et apprendrez surtout où elle a rompu avec Chopin...


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