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Archive : Kokoschka au Musée d’Art moderne

Saviez-vous qu’un fauve autrichien avait pris ses aises au MAM ? Et on ne parle pas d’un félin…


  • Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023

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Ça donne bonne mine de faire la tournée des expos... - Photo de l'expo Kokoschka au MAM - Photo by Roger(S)

Bon, à moins de suivre de très près le monde de l’Art, il est probable que, comme 95% d’entre nous, vous ne connaissiez pas l’artiste Oskar Kokoschka. On se doute pourtant qu’il s’agit d’un artiste VIP puisque le musée lui dédie tout son espace d’exposition du rez-de-chaussée…


C’est la première rétrospective consacrée à Kokoschka en France. Et on ne parle pas d’une rétrospective de petit plaisantin puisque l’artiste a vécu près d’un siècle et que ce sont sept décennies de travaux qui sont exposés.


Mais parlons un peu plus de ce qui nous attend dans cette exposition. Kokoschka est souvent décrit comme un artiste du Fauvisme. Il est vrai que le peintre se soucie peu du réalisme quant au choix de ses couleurs et qu’il travaille par aplats de peinture plutôt que dans les nuances. Rien d’étonnant alors à croiser de nombreux visages verts, jaunes ou rouges…


En réalité, Kokoschka n’aurait peut-être pas été tout à fait d’accord avec cette étiquette. En effet, le seul qualificatif qu’il acceptait était « expressionniste ». Il faut dire que les toiles de Kokoschka expriment beaucoup de choses : un portrait avec un dentier proéminent représente l’esprit colérique du modèle, le mouvement d’une personnalité symbolise sa modernité. Bref, les peintures de l’artiste appellent à l’interprétation…


Après une série de portraits plus ou moins torturés, vous découvrirez que Kokoschka a également réalisé des paysages ainsi que des toiles symbolistes. Parmi tous les chefs-d’œuvre de l’exposition, on notera deux toiles qui se répondent au début et à la fin de l’exposition représentant une femme au pipeau qui réveille un homme puis une femme qui écoute un homme jouer du pipeau : Le pouvoir de la musique I et II.


Si tout cela ne vous a toujours pas donné envie de découvrir cette artiste, une anecdote insolite qui entoure sa vie le fera peut-être. Après une rupture douloureuse avec Alma Malher qui lui a brisé le cœur, Kokoschka demande à Hermine Moos de lui réaliser une poupée à l’effigie de son ex. Il réalisera de nombreux portraits de cette poupée fétiche et ira même jusqu’à se promener avec elle d’après les ragots de l’époque.


La légende ne s’arrête pas là. Lors d’une soirée très arrosée, dont l’artiste avait le secret, il amène sa poupée au milieu des convives. La soirée ne se termine pas bien pour la poupée qui finit décapitée et couverte de vin au fond du jardin, si bien que la police serait venue vérifier s’il ne s’agissait pas d’un cadavre… Ceci dit, cela permettra au moins à l’artiste d’enfin tourner la page…


Le truc en plus :

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Plusieurs toiles méritent que vous lisiez les cartels explicatifs pour en comprendre les symboles. Dans Déchaînement de l’énergie nucléaire par exemple, il représente un clown apparemment inoffensif brandissant une clé. Personne ne semble avoir remarqué que cette clé lui a permis de libérer le lion à l’arrière, sauf la colombe représentant la paix qui s’envole…

De même dans L’œuf rouge, Kokoschka représente Hitler à gauche, Mussolini à droite, la France est représentée par le chat près du bonnet phrygien qui n’a pas l’intention d’agir et la Grande Bretagne est symbolisée par un lion couronné qui détourne le regard. Les deux dictateurs se partagent le butin, un œuf rouge, tandis que la ville de Prague brûle à l’arrière dans l’indifférence générale. Cette toile est une critique des accords de Munich qui ont permis l’invasion de la Tchécoslovaquie.


Musée d’Art moderne de la ville de Paris

11 avenue du Président Wilson, 75016 Paris

Entrée : 14€ - tarif réduit : 12€ - gratuit -18 ans

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30

Fermé le lundi




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