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L'interview de Vincent Van Gogh

Saviez-vous que Van Gogh avait failli devenir pasteur ? Une messe ponctuée par la découpe d'une oreille, ça aurait pu être sympa...

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Vous ne le reconnaissez peut-être pas avec ses deux oreilles, mais il s'agit bien de Vincent Van Gogh - DR

Roger(S) : Salut Vincent, tu te présentes ?

Vincent : Mijn naam is Vincent, Vincent van Gogh.


Roger(S) : Bon, on a plus ou moins compris, enchanté Vincent. Mais si tu pouvais poursuivre en Français, ça nous arrangerait... Tu parles Français, non ?

Vincent : Oui désolé, je connais plutôt bien votre langue. Je suis né à Groot-Zundert aux Pays-Bas mais j’ai appris le Français pendant ma scolarité.


Roger(S) : Merci, c’est sympa. Alors Vincent, parle nous un peu de toi…

Vincent : Eh bien assez jeune, j’ai eu envie de travailler et je suis rentré comme apprenti chez Goupil et Cie, une entreprise de marchand de tableaux fondée par mon oncle. J’ai eu la chance de travailler dans plusieurs succursales en Europe jusqu’à atterrir dans celle de Paris. J’avais 22 ans.


Roger(S) : Tu devais être content de découvrir Paris non ? Vincent :  Oui c’est sûr, mais j’ai eu quelques problèmes d'insubordination… Du coup, je me suis fait mettre à la porte. J’ai donc décidé de devenir pasteur et je suis parti en Angleterre pour me former avant de parcourir la campagne belge. A dire vrai, ça ne plaisait pas du tout à ma famille et je me suis fâché avec mon père. Il m’a envoyé me reposer quelques mois dans un asile… 

Une chose en entrainant une autre, dans l’énervement, je me suis coupé une oreille…

Roger(S) : Dis-donc, il ne rigolait pas ton père… Mais la peinture dans tout ça ?

Vincent :  Justement, c’est là que j’ai fini par faire ce dont j’avais envie, peindre. J’ai commencé une carrière d’artiste aux Pays-Bas, puis en Belgique et j’ai enfin rejoint mon frère Théo à Montmartre. Là, je me suis imprégné du travail des artistes de l’époque. Une vraie révélation. Mon style a commencé à évoluer au contact de Toulouse-Lautrec et Signac, entre autres. J’ai aussi fait la connaissance de mon ami Gauguin.   

Roger(S) : Plutôt de belles références. Tu as bien profité de la vie parisienne.

Vincent :  Oui, peut-être même un peu trop car je suis tombé malade. Du coup, je suis parti me requinquer dans le sud de la France, à Arles. Au début, ça se passait plutôt bien. Après, j’ai eu une petite altercation avec mon ami Gauguin qui était venu me rejoindre. En fait, une chose en entrainant une autre, dans l’énervement, je me suis coupé une oreille… Enfin, je crois. A moins que ce ne soit lui qui l'ait coupée pendant notre dispute, ce n'est pas très clair. Bref, je l'ai offerte à Rachel, une femme que je connaissais bien, mais elle n'a pas su quoi en faire...


Roger(S) : Curieux effectivement… Nous retenons de ne pas trop t'énerver. Tu as trouvé le temps de peindre entre deux coups de lame de rasoir ?

Vincent : Oui, j'ai quand même réalisé un certains nombre de toiles. Mes différents autoportraits avec une ou deux oreilles, La nuit étoilée ou Les tournesols ont aujourd'hui pas mal de succès. Quand je pense que je n'ai vendu qu'une toile de mon vivant... Ça a peut-être joué sur ma santé mentale ça aussi...

Roger(S) : C’est-à-dire ? Vincent :  Pour être honnête, j’ai commencé à déraper un peu à cette époque... J'ai fini par me retrouver interné dans une maison de santé à Saint-Remy de Provence. Le début de la fin… Après, je suis alors remonté dans le nord à Auvers sur Oise pour être plus près de mon frère Théo. J’ai fini par m’y installer définitivement. Très définitivement, si vous voyez ce que je veux dire...

Roger(S) : Pourtant, c’est un peu un trou, tu dois t'y ennuyer…

Vincent : Disons que c’est calme. Je me repose là-bas depuis plus de 120 ans aux cotés de mon frère Théo, après une mort dans des circonstances plutôt mystérieuses à 37 ans.

Roger(S) : C’est vrai que c'est jeune pour se prendre ou se tirer une balle... Tu ne veux pas profiter de cette interview pour lever le mystère en exclusivité sur ta mort ?

Vincent : Non, je ne préfère pas. Suicide, accident, meurtre... Finalement c'est sympa de pouvoir laisser libre court à son imagination, non ?


Roger(S) : C'est un point de vue qui se défend... En tout cas merci de nous avoir fait partager quelques bribes de ta vie.




Retrouvez les adresses parisiennes préférées de Vincent. Vous pourrez notamment découvrir la galerie tenue par son frangin Théo.




Copyrights :

Autoportrait, 1889, Vincent Van Gogh © Musée d'Orsay, dist.RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Autoportrait à l'oreille bandée, 1889, Vincent Van Gogh, © The Samuel Courtauld Trust

La nuit étoilée, Vincent van Gogh, 1888 © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Les tournesols, Vincent van Gogh, 1889 © Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)

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