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L'interview de Victor Hugo

Saviez-vous que cet icône, qui fait aujourd'hui la fierté des Français, avait été banni du pays sous Napoléon III ?

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Dans le genre pas commode, il se pose là notre Victor... - 1880 DP

Rogers(S) : Salut Victor, tu peux te présenter en deux mots ?

Hugo : Salut, moi c’est Victor Hugo. Je suis écrivain.

Roger(S) : Parfait. Rentrons directement dans le vif du sujet, on t'associe souvent à Notre Dame, mais tu es vraiment Parisien ?

Hugo : Ah, j’ai tellement écrit sur Paris que tout le monde me prend pour un Parisien. Mais je suis né à Besançon en 1802. Oui je sais, personne n’est parfait… Je suis quand même arrivé sur Paris à l’âge de deux ans et j’y ai grandi par intermittence. Mon père étant colonel, on a dû pas mal bouger entre l’Italie et l’Espagne. Mais j’ai finalement vécu plus de trente ans à Paris, alors plutôt Parisien…

Roger(S) : Tu traînais dans quels coins à l’époque ?

Hugo : J’ai toujours affectionné le 2ème arrondissement parce que c’est là qu’on est arrivés quand j’étais tout petit, j’y ai fait mes classes. Mais j’ai aussi vécu seize années formidables place des Vosges. Plus tard, je me suis retiré dans un hôtel particulier du 16ème, il faut savoir se faire plaisir tout de même…

Roger(S) : Sympa…  Et donc, tu as fait tes classes dans le centre parisien, ça t'a réussi ?

Hugo : Je ne voudrais pas me vanter mais je dirais que j'ai plutôt réussi. J’ai été formé au Lycée Louis-Le-Grand, après il y a eu la Légion d’Honneur, l’Académie Française, la Chambre des Députés… Bon, je me suis quand même mis Napoléon III à dos au moment de son coup d’État, au point de me faire expulser de France. Je ne me suis pas fait que des amis à clamer haut et fort mes opinions politiques…

Roger(S) : Mais du coup, tu avais quand même des amis ?

Hugo : Vous avez deux heures ? Encore une fois, sans vouloir être prétentieux, je me suis toujours bien entendu avec les grands penseurs de ma génération donc je pourrais vous en donner une liste longue comme le bras... Mais pour ne citer qu’un petit échantillon, il y a eu Lamartine, Balzac, Mérimée, Alfred de Vigny ou encore Charles Nodier. On refaisait le monde...

Roger(S) : Ah oui, et ça payait bien de refaire le monde ? 

Hugo : Oui et non, j’étais loin de mener une vie de pacha. Né d’une famille relativement modeste, j’ai toujours connu la valeur de l’argent donc quand j’ai commencé à en avoir, je n’avais pas forcément envie de le dépenser à tout va. Certains diront que j’étais avare mais je préfère me qualifier d’économe.

Roger(S) : Bon, mais tu as tout de même rencontré le succès finalement.

Hugo : Oui, Les Misérables, Notre-Dame de Paris ou Le Dernier Jour d’un Condamné sont sûrement mes œuvres les plus célèbres. Et puis, j'ai quand même eu une avenue à mon nom de mon vivant, ce n'est pas donné à tout le monde ! Même si on ne peut pas dire que j'y ai vécu les plus beaux jours de ma vie...

Roger(S) : Que veux-tu dire ? 

Hugo : Une pneumonie aigüe m’a fait agoniser des jours durant au 50 de mon avenue éponyme. Elle a eu raison de moi le 22 mai 1885.


Roger(S) : Sale histoire, effectivement. Merci de nous avoir fait l'honneur de ta présence en tout cas.





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