Bizarrement, nous n'allons pas parler de l'ambiance de cette arrondissement huppé, qui n'est pas ce que nous pourrions appeler festive... Notre vocation culturelle nous amène plutôt à évoquer les glacières situées dans le quartier au XIXème siècle. Et on ne parle pas non plus des glacières pour le camping, pas le genre du quartier...
Les mauvaises langues auront tôt fait d’affirmer « Vous avez bien raison, les habitants du 16ème sont plutôt froids, pour ne pas dire plus… ». Loin de nous l’idée d’aller dans leur sens ou d’affirmer quoi que soit sur l’humeur générale des habitants de ce quartier huppé de Paris.
De notre côté, nous voulons parler de la glace, celle qui est faite avec de l’eau froide… On le sait peu, mais le quartier du bois de Boulogne, bien avant d’être réputé pour ses travestis, était réputé pour ses fabriques de glace.
Aujourd’hui, on ne se pose pas vraiment la question d’avoir de la glace ou pas. Tout le monde ou presque a un frigo. En revanche, il y a bien longtemps, la glace était une denrée précieuse. Tout l’enjeu était de la récupérer en hiver, de la stocker et de la redistribuer aux parisiens.
Au XIXème sièce, les Glacières du bois de Boulogne pouvaient contenir jusqu'à 10 000 tonnes de glaces. De quoi donner des complexes à Miko...
A partir du XVIIème siècle, des glacières sont construites à Paris. On en compte près de quarante au XIXème siècle.
Celles du bois de Boulogne, construites en 1857, pouvait contenir jusqu’à 10 000 tonnes de glace. Elles fonctionneront jusqu’en 1899. Il n’en reste plus rien aujourd’hui.
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