Aujourd’hui, à moins de devenir Taylor Swift, Tom Cuise ou Marc Lévy, être artiste c’est souvent synonyme de galère financière. Mais cela n’a rien de nouveau.
De nombreux artistes n’ont connu que la gloire posthume. Une façon chic de dire qu’ils ont galéré toute leur vie alors que leurs œuvres sont aujourd’hui ultra « bankable ».
C’est le cas par exemple du poète français Paul Verlaine. En 1888 il écrit Les Poètes maudits pour rendre hommage à plusieurs de ses amis qui vivent souvent au ban de la société.
L’expression se répand alors pour désigner tous les poètes vivant dans la misère. Par la suite, elle s’étend à tous les poètes incompris.
Le mythe de l’artiste maudit va perdurer et rendre presque « glamour » le fait de vivre sans le sou, de manquer d’inspiration ou de plonger dans l’alcool et la drogue.
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