Saviez-vous qu'au XIXème siècle, les puits sont redevenus à la mode ? Comme les pattes d'eph' aujourd'hui...
Les observateurs les plus avisés, les moins avisés aussi d’ailleurs, répondront assez vite « Ben non, Paris n’est pas une ville d’eau. Vous avez vu le nombre de bars ? » ou encore « Vous avez déjà vu des cars de curistes devant les termes de Cluny ? ». Nous ne pourrions pas leur donner complètement tort d’ailleurs…
Néanmoins les observateurs très très avisés savent que Paris est une ville d’eau car ils connaissent les puits artésiens.
Au XIXème siècle, la qualité de l'eau parisienne se dégrade avec le développement de l'industrie. Il est alors décidé de construire des puits. Mais pas des puits d'amateurs, des puits du modèle premium "Puits Artsésiens".
Un puit artésien est un forage qui permet de puiser l’eau à une profondeur importante sans système de pompage. C’est la pression de la nappe phréatique qui fait remonter l’eau.
Au XIXème siècle, la médiocre qualité des eaux ainsi que le développement de l’industrie et de l’hygiène amènent une augmentation importante des besoins en eau. Il devient alors nécessaire de diversifier l’approvisionnement. Par chance, les évolutions techniques permettent d’envisager de nouveaux modes de puisage.
Plusieurs puits artésiens vont alors être construits dans Paris :
· Puits Artésien de Grenelle en 1841 (profondeur 548m)
· Puits Artésien de Passy en 1861 (profondeur 586 m)
· Puits de la Raffinerie Say en 1869 (profondeur 580m)
· Puits Artésien Hébert en 1891 (profondeur 718m)
· Puits Artésien de la Butte aux Cailles en 1904 (profondeur 582m)
· Puits Blomet en 1929 (profondeur 587m)
· Puits Radio France en 1963 (profondeur 550m)
De nos jours, seuls les puits artésiens de Passy et de la place Hébert sont encore visibles. A dire vrai, ils n’ont rien de spectaculaire puisqu’il s’agit de simples fontaines.
Retrouvez les emplacements des puits artésiens de la capitale.
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