Saviez-vous que dans la période actuelle, avoir un nom à coucher dehors est plutôt un avantage ?
Avoir un nom de famille de type « Zlwvodiskitviertuw » ou « Kakipotuilodzany » ou encore « Aberanatxuxuwiwi » n’est pas tous les jours évident. Par exemple, remplir un formulaire administratif peut vite devenir une vraie souffrance.
Les esprits positifs souligneront néanmoins que connaître de telles combinaisons de lettres peut rapporter des points au Scrabble. Le problème est que le Scrabble n’accepte pas les noms propres, sauf si l’on triche évidemment, mais ça c’est une autre histoire.
Quoi qu’il en soit, les porteurs de ces patronymes complexes tiennent leur revanche. En effet, dans une période où tout le monde cherche des combines pour rester à l’extérieur, « avoir un nom à coucher dehors » est un véritable avantage. Pas besoin d’attestation !
Nous imaginons que vous vous posez la question de l’origine de cette expression. Ca nous arrangerait bien d’ailleurs car on avait prévu de vous le dire.
Comme c’est souvent le cas, elle vient du fin fond du Moyen Âge, pas vraiment une époque de petits plaisantins. Lorsque vous voyagiez à l’époque, après avoir supporté l’haleine fétide de vos compagnons de route, évité les brigands et les loups, il fallait trouver un hôtel, une auberge dans le langage technique de l’époque ou une chambre chez l’habitant. Et là pas d’appli Hotel.com ou Airbnb dans la poche. Il fallait frapper à la porte, à l’huis donc. Il fallait faire votre plus beau sourire, sans dents, pour qu’on vous laisse entrer et surtout annoncer votre nom. Et gare à vous s’il n’était pas à consonance chrétienne… L’assurance de dormir dehors…
Ce qu’on trouve bizarre quand même c’est que sachant ça, il suffisait de dire « Je m’appelle Jésus de Nazareth » et la porte devait s’ouvrir en grand…Etrange que l’expression soit restée même si elle signifie aujourd’hui avoir un nom compliqué à prononcer.
Comments