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Contrepéter


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👆 ça ne fait pas référence à ce que tu crois... Enfin, ça dépend à quoi tu penses 🤔

En entendant des collègues parler de l’art de contrepéter à la machine à café, on peut être tenté de se lancer dans des blagues plutôt graveleuses. Une très mauvaise idée quand on connaît le sens réel de ce mot.


En effet, « contrepéter » c’est « équivoquer ». On entend déjà les mauvaises langues râler : « N’importe quoi, ça n’a rien à voir. En plus ça ne veut rien dire équivoquer… ».


En fait, au XVème siècle, ces deux termes existent bien et sont synonymes. Cela signifie « exprimer une pensée à double-sens ».


Mais aujourd’hui, « contrepéter » signifie plutôt pratiquer la « contrepèterie », un jeu de mots reposant sur le fait d’inverser des lettres ou des syllabes dans une phrase pour lui donner un sens comique, souvent grivois. 


Plus simple que de grands discours, voici quelques exemples célèbres de contrepèteries avec en gras, les lettres à intervertir :

Il court, il court le furet.

Attention, le pont va casser.

Quel beau métier : professeur.


On retrouve les plus anciennes traces de contrepèteries chez François Rabelais, en 1532, dans son œuvre Pantagruel avec la « folle de la messe » et « à Beaumont-le-Vicomte ».


Ce trait d’esprit disparaît plus ou moins pendant plusieurs siècles avant de revenir progressivement à partir de 1909 dans différentes publications. Mais c’est surtout à partir de 1951, lorsque l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné lui dédie une rubrique, que la popularité de la contrepèterie explose.


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