1821-1867
Son job
Poète, critique et faiseur de scandales
Sa bobine
Plutôt classe pour un punk à chien
Sa bio flash (ou presque…)
Vous connaissez peut-être Baudelaire pour ses poèmes, mais il est aussi le premier punk de l’Histoire. Après le décès de son père à 5 ans, il se rebelle contre l’autorité de son beau-père qui lui vole sa mère. Il faut dire que le jeune Charles entretient une relation étrange avec celle-ci dont il renifle les culottes sales lorsqu’elle s’absente trop longtemps…
Il découvre les drogues « douces » à 22 ans mais teste aussi l’opium et l’éther. Même s’il affirme dans Paradis artificiels qu’elles ne stimulent pas la créativité poétique, il continue de prendre par exemple l’équivalent d’une barrette de shit dans son thé chaque matin. Bon esprit ce petit-déjeuner…
Il mène une vie de dandy, se teint les cheveux en vert et se balade avec un boa en plumes d’autruche et un mouton rose tenu en laisse. Un véritable punk à chien, enfin, à mouton… Il dilapide l’héritage de son père en 18 mois ce qui pousse sa famille à restreindre ses rentes. Contraint de bosser pour gagner sa vie, pas cool, il devient critique et défend notamment Delacroix, Balzac ou Wagner.
Trois muses inspireront Baudelaire, Jeanne Duval avec qui il vit une relation compliquée, Madame Sabatier à qui il adresse des lettres d’amour anonymes pendant 5 ans et Marie Daubrun avec qui il vit une brève liaison.
En 1857, il publie une 1ère version des Fleurs du mal qui fait scandale. Malgré le soutien de Victor Hugo, Baudelaire est condamné à verser une amende et retirer 6 poèmes jugés trop salaces.
En 1861, il en publie une nouvelle version avec 36 poèmes supplémentaires. Cette même année, il postule à l’Académie Française mais, moqué par la presse, il abandonne en 1862. Avec de nouveaux thèmes tels que la ville, la laideur ou l’ivresse, son travail de génie fait pourtant basculer la poésie dans la modernité. Il ne sera reconnu qu’après sa mort.
Poursuivi par les créanciers, il fuit en Belgique en 1864 où il vit jusqu’à son attaque cérébrale. Rapatrié à Paris, il y meurt en 1867.
Son style
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